Études des faisabilités

Le département de la Somme dispose de nombreux atouts pour développer une activité de production d’électricité d’origine éolienne.
Le secteur d’étude se caractérise par des vents supérieurs à 7 m/s à hauteur de moyeu, propices pour le développement de projets éoliens.
La sélection du site passe par la prise en compte de différents critères liés au paysage et au patrimoine ainsi qu’aux habitations mais aussi aux espaces naturels protégés, aux axes de communications, à l’aéronautique, aux réseaux d’eau, électriques, gaziers, radioélectriques et de télécommunication.

La réglementation impose une distance de 500 mètres aux habitations. La zone choisie pour l’implantation des éoliennes se situe à 649 m de l’habitation la plus proche. Elle est également éloignée des zones de protection environnementales sensibles et des monuments historiques.
Les études écologiques, paysagères et acoustiques ont permis de conclure à la faisabilité d’un projet éolien sur la zone, dans la continuité de la ferme éolienne en exploitation du Mont-de-Trême.

Etudes environnementales par ADEV Environnement et Echochiro

Les habitats naturels rencontrés sont en grande majorité dominés par la grande culture intensive avec des habitats majoritairement anthropisés et une absence d’espèces végétales protégées réglementairement.
L’implantation a été choisie en évitant les habitats importants (haies, boisements, cours d’eau temporaire, la vallée de l’Avre…), qui peuvent accueillir des chauves-souris et des oiseaux.

Seize espèces de chiroptères ont été identifiées sur le terrain. Le peuplement de la zone est largement dominé par la Pipistrelle commune, la plus commune sur ce type de milieux.
Les inventaires en hauteur ont mis en évidence une activité irrégulière des chauves-souris en altitude :
– Sur l’année, les chauves-souris sont plus actives de juillet à septembre, en phase de reproduction et de dispersion des colonies ;
– Sur la nuit, l’activité est la plus prononcée en début de nuit, en raison des températures plus chaudes et en corrélation avec la disponibilité des proies.

On notera qu’en altitude, la Pipistrelle commune reste l’espèce la plus prépondérante suivi de l’activité régulière de la Noctule de Leisler à chaque période de l’année, qui peut être considérée comme sédentaire.

Pipistrelle Commune

(Source : http://www.chiropteres-champagne-ardenne.org/) 

Noctule de Leisler

(Source : Laurent ARTHUR, DIREN Centre)

Quatre-vingt-dix-huit espèces d’oiseaux ont pu être identifiées au cours des prospections réalisées pendant les 4 phases d’observation: hivernation, migration prénuptiale, nidification/reproduction, migration postnuptiale.

Sur les grandes parcelles agricoles, plusieurs espèces nichent et/ou se nourrissent comme par exemple : le Busard cendré, le Busard Saint-Martin ou le Cochevis huppé.
On notera la présence de quelques bosquets, secteurs arbustifs et linéaires de haies utilisés par l’avifaune nicheuse comme le Pic noir mais également par l’avifaune migratrice comme zones de halte migratoire.